27 février 2014 | Local,

Journée d'inauguration des nouvelles installations du Centre d'excellence sur les drones

Journée d'inauguration des nouvelles installations du Centre d'excellence sur les drones

Alma, le 27 février 2014 – C’est aujourd’hui qu’a eu lieu la journée d’inauguration des nouvelles installations du Centre d’excellence sur les drones (CED) d’Alma; un événement international auquel près de 250 dignitaires et partenaires ont assisté.

Le président du Centre d’excellence sur les drones, Monsieur Pascal Pilote, est très heureux du déroulement de l’événement, qui s’est avéré un franc succès « Certains de nos invités se sont déplacés d’Europe et des États-Unis pour assister à notre inauguration. Le CED est de plus en plus reconnu comme un des leaders mondiaux du domaine des drones à applications civiles et commerciales, et le succès de l’événement d’aujourd’hui en témoigne une fois de plus », explique-t-il.

Dès 8 h, les invités ont pu en apprendre davantage sur les différentes applications des drones et projets aéronautique en cours par l’entremise d’une série de présentations offertes par les membres et partenaires du CED.

Parallèlement à cette journée conférences a eu lieu, en après-midi, le Rendez-vous international sur l’intégration des drones dans l’espace aérien. Cette rencontre, qui consistait à regrouper autour d’une même table différents représentants de l’industrie aéronautique tels que Nav Canada, Transports Canada, la direction générale de l’Aviation civile (France) et la Federal Aviation Administration (États-Unis), a donné lieu à des discussions stratégiques pour l’avancement de la réglementation des drones au Canada, en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

L’événement s’est clôturé par une cérémonie d’inauguration en présence de nombreux dignitaires, notamment:

L’honorable Denis Lebel, député de Roberval - Lac-Saint-Jean, ministre de l’Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales du Canada et ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec;

Monsieur Alexandre Cloutier, député de Lac-Saint-Jean, ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Gouvernance souverainiste et ministre responsable de la région du Nord-du-Québec;

Dr. Stephen W.S. McKeever, Secrétaire Science et Technologie de l’État de l’Oklahoma;

Monsieur Christophe Mazel, Centre d’Essais et de Services sur les Systèmes Autonomes (Bordeaux Technowest, France).

Le Consul général des États-Unis à Montréal, Monsieur Andrew C. Parker;

Le Consul général adjoint de la France à Québec, Monsieur Sébastien Girard;

Le maire de la Ville d’Alma, Monsieur Marc Asselin;

Les dirigeants du CED ont profité de cette cérémonie inaugurale pour annoncer la création du Consortium international de sites d’essais aéronautiques (CISEA), une initiative ralliant le Canada, les États- Unis, la France et le Royaume-Uni dans un partenariat ayant pour mission de diriger, coordonner et faciliter les efforts pour assurer l’intégration des drones dans l’espace aérien. L’événement a aussi été l’occasion d’annoncer l’adhésion d’un nouveau membre au sein du CED ; Spectral Aviation.

Projet Essor

Rappelons-nous que le Projet Essor, ce projet de construction d’infrastructures pour le CED annoncé en conférence de presse en mai dernier, a été réalisé grâce à une contribution financière de 2.5 millions de dollars de l’Agence de Développement Économique Canada (DEC), ainsi qu’à un soutien financier de la Ville d’Alma. Le gouvernement du Québec a aussi octroyé une aide financière de près de 300 000 $ via le ministère des affaires municipales et d’occupation du territoire (MAMROT) pour le prolongement des infrastructures municipales du site aéroportuaire.

Pour obtenir de plus amples informations sur le CED ou pour rester informés des derniers développements, visitez le www.cedalma.com

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    Drones: l'industrie québécoise veut monter à bord

    (Montréal) Les drones sont promis à un bel avenir. Dans le secteur militaire, l'utilisation de ces appareils sans pilote est déjà en forte croissance. Dans le secteur civil, il leur faudra encore franchir quelques obstacles pour prendre toute la place qui pourrait leur revenir. L'industrie aéronautique québécoise entend bien participer aux deux secteurs. Un drôle d'oiseau a pris son envol à Alma ce printemps, un grand oiseau blanc portant une étrange huppe. Plus bizarre encore, une pellicule dissimulait son regard. Cet oiseau, le Miskam, semblait cependant savoir exactement où il allait. Rien d'étonnant, il était contrôlé à distance. Le Miskam (un mot innu qui veut dire «trouver») est un drone qui a effectué une série de vols au Centre d'excellence des drones (CED), à l'aéroport d'Alma, en vertu d'un programme élaboré par CAE et la société israélienne Aeronautics. «C'est un projet pilote qui permettra de démontrer les applications commerciales des drones», indique Martin Daigle, gestionnaire du projet Miskam chez CAE. Le marché commercial des drones est encore relativement petit. «C'est un marché en devenir, très prometteur», fait toutefois valoir M. Daigle. Les drones permettent d'accomplir des missions très longues, beaucoup trop longues pour un équipage humain. On parle notamment de vols de plus de 24 heures. Ils permettent aussi d'exécuter des tâches redondantes, monotones, comme de surveiller systématiquement un grand territoire sans cligner des yeux, sans céder à la somnolence. Les applications potentielles sont nombreuses: le soutien aux combats contre les incendies de forêt, l'inspection des infrastructures majeures, comme les pipelines, le suivi des changements climatiques, comme l'état des glaces, etc.. Prudence Au Québec, les clients potentiels sont encore prudents par rapport aux drones. «Nous n'utilisons pas ce type de technologie à ce moment-ci, mais nous regardons si ça peut être pertinent pour certaines de nos opérations, comme l'inspection de nos barrages et de nos lignes de transport, déclare un porte-parole d'Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty. Nous essayons de voir ses avantages, son potentiel, mais c'est sûr que c'est une technologie qui semble intéressante.» À la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), on prévoit faire des essais avec un drone à l'issue d'un combat contre un incendie de forêt. Il s'agira de voir si tous les foyers sont bien éteints. «Nous voulons faire voler un drone de nuit, équipé d'un système de thermovision, pour voir s'il reste des points chauds», explique une porte-parole de la SOPFEU, Eloïse Richard. À l'heure actuelle, ce sont des employés de la SOPFEU qui font ce travail, au petit matin, à bord d'un hélicoptère. Il n'est pas question pour l'instant d'utiliser un drone pour combattre les incendies. «Pour les feux, nous aimons l'oeil du pilote, note Mme Richard. Le pilote est capable de nous décrire l'intensité du feu, sa distance.» Du côté du ministère québécois des Ressources naturelles et de la Faune, on s'intéresse moins aux drones, même si les secteurs du territoire et des forêts ont parfois recours à des opérations aériennes, comme faire des relevés. Nicolas Bégin, porte-parole du ministère, indique que le secteur du territoire ne prévoit pas analyser cette technologie prochainement. «Du côté de Forêt Québec, on n'utilise pas d'appareils de cette nature pour les relevés et suivis, déclare-t-il. Il pourrait cependant y avoir un certain intérêt dans un avenir encore difficile à déterminer.» Le Miskam est la version canadienne du drone d'Aeronautics, le Dominator XP, de type MALE (moyenne altitude et longue endurance). Il s'agit en fait d'un avion bimoteur de Diamond modifié et équipé de capteurs. CAE a demandé à une entreprise de Trois-Rivières, Aviatech Services techniques, de faire les travaux d'ingénierie nécessaires pour installer un certain nombre de ces capteurs. Aviatech est spécialisée notamment dans l'intégration de systèmes et dans la conversion d'avions et d'hélicoptères pour des missions spécifiques. «Dans notre travail, il n'y a pas une grande différence entre les appareils avec pilote et les drones, affirme le directeur du développement des affaires d'Aviatech, Normand Landry. La grande différence, c'est que dans le cas d'un drone, il n'y a personne à bord pour voir comment les appareils modifiés vont réagir. Mais il faut respecter les mêmes règles en termes d'aérodynamisme et de structures.» De son côté, CAE fait appel à son expertise en modélisation et en simulation, donc en un environnement synthétique, pour faire l'interprétation des données obtenues par les capteurs. «Il y a des capteurs de plusieurs types, il y a donc un peu une surcharge d'information, explique Martin Daigle. Le but, c'est d'utiliser nos technologies pour combiner tout ça, pour simplifier, pour rendre cela adaptable pour des clients spécifiques.» Il y a toutefois un élément qui ralentit l'utilisation des drones à des fins commerciales au Canada: leur intégration au trafic aérien régulier. À l'heure actuelle, un drone ne peut voler que s'il obtient un certificat d'opérations aériennes spécialisées. Le Miskam a obtenu un tel certificat, mais il s'agit d'un processus plutôt long et compliqué. Transports Canada, la Federation Aviation Administration (FAA) des États-Unis et d'autres organismes de certification sont présentement en train d'étudier une façon d'intégrer les drones. «Nous avons plusieurs séries de clients qui attendent l'autorisation d'avoir recours à des services de type drone», indique M. Daigle. L'intégration des drones n'est cependant pas pour demain, à en croire Normand Landry. «Il y en a encore pour quelques années», laisse-t-il tomber. En attendant, le CED d'Alma veut générer de l'intérêt au sujet de ces appareils sans pilote. Le CED s'est lancé dans l'aventure des drones il y a quelques années. «Nous voulions faire rouler l'économie dans la région, diversifier la base d'emploi, raconte Marc Moffat, gestionnaire de la recherche et du développement pour le CED d'Alma. Ce que nous offrons, ce sont des services pour l'opération de drones à Alma.» Grâce à une entente avec la base des Forces canadiennes de Bagotville, les drones peuvent avoir accès à l'espace aérien de la base, un espace énorme qui s'étale jusqu'au nord du lac Saint-Jean. «Selon les ententes avec Transports Canada et NAV Canada, il faut éviter les villes et les villages», indique M. Moffat. Le projet Miskam a déjà des retombées intéressantes dans la région, avec la présence des équipes de CAE et d'Aviatech. «Pour l'instant, nous avons un seul drone, mais nous sommes à la recherche d'autres opérateurs», déclare M. Moffat. Définition: Selon le Petit Robert, un drone est un petit avion de surveillance, télécommandé ou programmé. Le mot provient d'un terme anglais qui signifie «faux bourdon». http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201208/03/01-4561947-drones-lindustrie-quebecoise-veut-monter-a-bord.php

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    D’une durée de quarante (40) heures, cette formation théorique est répartie sur cinq (5) jours. Basée sur les critères de formation de pilotes d’appareils habités de Transports Canada, la formation permettra aux participants de maîtriser les éléments essentiels au pilotage de drones, notamment la météorologie, la théorie de vol, le Règlement de l’aviation canadien (RAC), l’instrumentation, les procédures de radiotéléphonie et les différents systèmes existants. Une fois la formation complétée, les participants seront aptes à effectuer des opérations de drones sécuritaires avec une bonne connaissance de la réglementation de Transports Canada. S’ils répondent aux exigences de la formation, les participants recevront aussi un certificat de réussite du cours, en plus d’un certificat restreint d’opérateur radio – compétence aéronautique. «La formation théorique est la base des opérations aériennes sécuritaires. En offrant cette formation aux opérateurs, nous leur enseignons tous les éléments nécessaires à une bonne prise de décision lors de l’utilisation de leur appareil dans l’espace aérien, ce qui assurera leur sécurité et celle des autres», explique le président de Spectral Aviation, Monsieur Mathieu Boulianne. En ce qui a trait à l’aspect pratique de la formation, Monsieur Boulianne ajoute : «Nous travaillons présentement à établir des ententes avec des manufacturiers pour prendre en charge le côté pratique de la formation. Nous croyons sincèrement que pour assurer une opération sécuritaire de la plate-forme utilisée par le pilote, ce côté pratique doit être enseigné par le manufacturier lui-même, ou son représentant». Étant l’une des seules entreprises au Canada à dispenser ce type de formation pour les pilotes de drones, Monsieur Boulianne indique que Spectral Aviation entend devenir le principal fournisseur de services en la matière au pays. «La demande est énorme. Nous recevons des appels provenant d’opérateurs d’une multitude de domaines différents comme l’arpentage, la cinématographie, la foresterie et la construction. Étant localisé dans la grande région de Québec, nous sommes extrêmement fiers de pouvoir dispenser notre formation de pilote de drones aux gens de chez nous», a-t-il commenté. Monsieur Boulianne ajoute que le domaine des drones commerciaux gagne à être mieux connu dans la région de Québec, et que Spectral Aviation se fait un point d’honneur d’informer les particuliers et les entreprises sur l’emploi de ces appareils sans pilote. Directeur général du Centre d’excellence sur les drones, Monsieur Marc Moffatt explique que cette nouvelle expertise du Centre via Spectral Aviation est une initiative proactive en vue de l’établissement d’une réglementation sur les opérations de petits drones au Canada, prévue d’ici quelques années: «Peu de règles régissent présentement les opérations de petits drones au Canada. D’ici à ce que la formation devienne obligatoire, il est du devoir de tous les opérateurs de s’assurer que leurs opérations sont sécuritaires, et qu’ils détiennent les connaissances nécessaires pour opérer un appareil sans pilote dans l’espace aérien canadien». Une première cohorte complète La première cohorte, qui se tiendra du 20 au 24 octobre prochains dans les bureaux du Centre d’excellence sur les drones à Alma, affiche complet. Une troisième cohorte est déjà prévue pour décembre prochain, également au Centre d’excellence sur les drones. Les personnes intéressées à suivre la formation de pilote de drones sont invitées à compléter le formulaire d’inscription disponible sur le site internet de Spectral Aviation, au http://www.spectralaviation.com/calendrier, ou communiquer directement avec l’équipe de Spectral Aviation au 581-888-9044. À propos de Spectral Aviation Située dans la grande région de Québec, Spectral Aviation est une entreprise spécialisée en formation et en service de travail aérien. La compagnie offre des services par drones adaptés à plusieurs domaines, comme la photographie aérienne, l’inspection de structures et la prise de vue aérienne. Chapeautée par une équipe qui détient une solide expérience dans le domaine de l’aviation commerciale, Spectral Aviation œuvre aussi dans la distribution et le maintien en opération d’appareils. Pour obtenir de plus amples informations sur l’offre de services de Spectral Aviation, visitez le www.spectralaviation.com

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