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  • Drones: l'industrie québécoise veut monter à bord

    3 août 2012

    Drones: l'industrie québécoise veut monter à bord

    (Montréal) Les drones sont promis à un bel avenir. Dans le secteur militaire, l'utilisation de ces appareils sans pilote est déjà en forte croissance. Dans le secteur civil, il leur faudra encore franchir quelques obstacles pour prendre toute la place qui pourrait leur revenir. L'industrie aéronautique québécoise entend bien participer aux deux secteurs. Un drôle d'oiseau a pris son envol à Alma ce printemps, un grand oiseau blanc portant une étrange huppe. Plus bizarre encore, une pellicule dissimulait son regard. Cet oiseau, le Miskam, semblait cependant savoir exactement où il allait. Rien d'étonnant, il était contrôlé à distance. Le Miskam (un mot innu qui veut dire «trouver») est un drone qui a effectué une série de vols au Centre d'excellence des drones (CED), à l'aéroport d'Alma, en vertu d'un programme élaboré par CAE et la société israélienne Aeronautics. «C'est un projet pilote qui permettra de démontrer les applications commerciales des drones», indique Martin Daigle, gestionnaire du projet Miskam chez CAE. Le marché commercial des drones est encore relativement petit. «C'est un marché en devenir, très prometteur», fait toutefois valoir M. Daigle. Les drones permettent d'accomplir des missions très longues, beaucoup trop longues pour un équipage humain. On parle notamment de vols de plus de 24 heures. Ils permettent aussi d'exécuter des tâches redondantes, monotones, comme de surveiller systématiquement un grand territoire sans cligner des yeux, sans céder à la somnolence. Les applications potentielles sont nombreuses: le soutien aux combats contre les incendies de forêt, l'inspection des infrastructures majeures, comme les pipelines, le suivi des changements climatiques, comme l'état des glaces, etc.. Prudence Au Québec, les clients potentiels sont encore prudents par rapport aux drones. «Nous n'utilisons pas ce type de technologie à ce moment-ci, mais nous regardons si ça peut être pertinent pour certaines de nos opérations, comme l'inspection de nos barrages et de nos lignes de transport, déclare un porte-parole d'Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty. Nous essayons de voir ses avantages, son potentiel, mais c'est sûr que c'est une technologie qui semble intéressante.» À la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), on prévoit faire des essais avec un drone à l'issue d'un combat contre un incendie de forêt. Il s'agira de voir si tous les foyers sont bien éteints. «Nous voulons faire voler un drone de nuit, équipé d'un système de thermovision, pour voir s'il reste des points chauds», explique une porte-parole de la SOPFEU, Eloïse Richard. À l'heure actuelle, ce sont des employés de la SOPFEU qui font ce travail, au petit matin, à bord d'un hélicoptère. Il n'est pas question pour l'instant d'utiliser un drone pour combattre les incendies. «Pour les feux, nous aimons l'oeil du pilote, note Mme Richard. Le pilote est capable de nous décrire l'intensité du feu, sa distance.» Du côté du ministère québécois des Ressources naturelles et de la Faune, on s'intéresse moins aux drones, même si les secteurs du territoire et des forêts ont parfois recours à des opérations aériennes, comme faire des relevés. Nicolas Bégin, porte-parole du ministère, indique que le secteur du territoire ne prévoit pas analyser cette technologie prochainement. «Du côté de Forêt Québec, on n'utilise pas d'appareils de cette nature pour les relevés et suivis, déclare-t-il. Il pourrait cependant y avoir un certain intérêt dans un avenir encore difficile à déterminer.» Le Miskam est la version canadienne du drone d'Aeronautics, le Dominator XP, de type MALE (moyenne altitude et longue endurance). Il s'agit en fait d'un avion bimoteur de Diamond modifié et équipé de capteurs. CAE a demandé à une entreprise de Trois-Rivières, Aviatech Services techniques, de faire les travaux d'ingénierie nécessaires pour installer un certain nombre de ces capteurs. Aviatech est spécialisée notamment dans l'intégration de systèmes et dans la conversion d'avions et d'hélicoptères pour des missions spécifiques. «Dans notre travail, il n'y a pas une grande différence entre les appareils avec pilote et les drones, affirme le directeur du développement des affaires d'Aviatech, Normand Landry. La grande différence, c'est que dans le cas d'un drone, il n'y a personne à bord pour voir comment les appareils modifiés vont réagir. Mais il faut respecter les mêmes règles en termes d'aérodynamisme et de structures.» De son côté, CAE fait appel à son expertise en modélisation et en simulation, donc en un environnement synthétique, pour faire l'interprétation des données obtenues par les capteurs. «Il y a des capteurs de plusieurs types, il y a donc un peu une surcharge d'information, explique Martin Daigle. Le but, c'est d'utiliser nos technologies pour combiner tout ça, pour simplifier, pour rendre cela adaptable pour des clients spécifiques.» Il y a toutefois un élément qui ralentit l'utilisation des drones à des fins commerciales au Canada: leur intégration au trafic aérien régulier. À l'heure actuelle, un drone ne peut voler que s'il obtient un certificat d'opérations aériennes spécialisées. Le Miskam a obtenu un tel certificat, mais il s'agit d'un processus plutôt long et compliqué. Transports Canada, la Federation Aviation Administration (FAA) des États-Unis et d'autres organismes de certification sont présentement en train d'étudier une façon d'intégrer les drones. «Nous avons plusieurs séries de clients qui attendent l'autorisation d'avoir recours à des services de type drone», indique M. Daigle. L'intégration des drones n'est cependant pas pour demain, à en croire Normand Landry. «Il y en a encore pour quelques années», laisse-t-il tomber. En attendant, le CED d'Alma veut générer de l'intérêt au sujet de ces appareils sans pilote. Le CED s'est lancé dans l'aventure des drones il y a quelques années. «Nous voulions faire rouler l'économie dans la région, diversifier la base d'emploi, raconte Marc Moffat, gestionnaire de la recherche et du développement pour le CED d'Alma. Ce que nous offrons, ce sont des services pour l'opération de drones à Alma.» Grâce à une entente avec la base des Forces canadiennes de Bagotville, les drones peuvent avoir accès à l'espace aérien de la base, un espace énorme qui s'étale jusqu'au nord du lac Saint-Jean. «Selon les ententes avec Transports Canada et NAV Canada, il faut éviter les villes et les villages», indique M. Moffat. Le projet Miskam a déjà des retombées intéressantes dans la région, avec la présence des équipes de CAE et d'Aviatech. «Pour l'instant, nous avons un seul drone, mais nous sommes à la recherche d'autres opérateurs», déclare M. Moffat. Définition: Selon le Petit Robert, un drone est un petit avion de surveillance, télécommandé ou programmé. Le mot provient d'un terme anglais qui signifie «faux bourdon». http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201208/03/01-4561947-drones-lindustrie-quebecoise-veut-monter-a-bord.php

  • Alma: le Centre d'excellence sur les drones ouvre ses portes

    4 mai 2012

    Alma: le Centre d'excellence sur les drones ouvre ses portes

    Depuis mars, le Centre d'excellence des drones (CED) fait voler un appareil sans pilote dans le ciel d'Alma. La technologie n'est pas nouvelle, mais le CED souhaite développer le secteur civil de l'industrie. Les pilotes, bien installés dans un bâtiment sur la terre ferme, contrôlent le Miskam, un avion sans pilote. Le poste de pilotage du Centre d'excellence des drones, à Alma. Christian Larouche explique que des antennes sont installées sur le toit pour guider le drone. « Du poste de pilotage, on envoie un signal à l'avion, ajoute-t-il. L'avion a les mêmes antennes, donc les récepteurs avec des ordinateurs de bord reçoivent l'information du pilote et l'avion, c'est de cette façon-là qu'il est piloté. » L'appareil, qui appartient à la compagnie israélienne Aeronautics, effectue deux à trois vols par semaine depuis le mois de mars. Pour l'instant, il doit demeurer dans un périmètre assez restreint autour de l'aéroport d'Alma. Deux pilotes le commandent presque de la même façon qu'ils le feraient pour un avion normal. Le Centre d'excellence des drones invite les compagnies à venir faire des recherches à Alma dans le but de développer des technologies pour maximiser l'utilisation des drones dans le domaine civil, plutôt que militaire. Par exemple, le Miskam est présentement doté d'un capteur infrarouge qui détecte les variations de température. Cet outil devrait être utile cet été pour aider la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) à détecter les incendies de forêt. Le responsable de la recherche et du développement au CED, Marc Moffat, affirme que les possibilités offertes par les drones sont presque infinies. « Les services, que ce soit l'agriculture, que ce soit l'hydroélectrique, la foresterie ou quoi que ce soit, il y a plusieurs domaines qui pourraient utiliser l'information fournie par les drones », croit M. Moffat. Pour le directeur général de l'aéroport, il ne fait aucun doute que l'avenir de l'aviation passe par l'utilisation des appareils sans pilote. Son homologue de l'aéroport d'Alma, et directeur général du CED, Nicol Minier, abonde dans le même sens. "C'est un secteur qui est évidemment en développement, dit-il. On parle de plusieurs millions de dollars d'investissement et de développement dans le milieu des affaires qui va se faire d'ici 2018". En plus des activités du Centre d'excellence des drones, l'aéroport d'Alma aimerait développer, dans le futur, une école de pilotage pour ce type d'avion. Source: http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2012/05/04/007-centre-drone-alma.shtml

  • 1000 drones peuvent voler au Canada

    28 avril 2012

    1000 drones peuvent voler au Canada

    Un millier. C'est le nombre de drones qui ont l'autorisation de voler au pays, selon Transports Canada. Parmi les 293 organismes ayant le droit de s'en servir, on retrouve la GRC et quatre corps policiers de l'Ontario et de l'ouest du pays. «On a pour le moment une autorisation limitée à l'espace aérien visible de l'aéroport, mais nous sommes en négociation pour pouvoir utiliser l'espace aérien du ministère de la Défense à Bagotville», explique Marc Moffatt, gestionnaire de la R&D au Centre d'excellence sur les drones de l'aéroport d'Alma, qui vient de commencer des vols pour la sécurité aéronautique CAE, fabricant de drones. «Transport Canada travaille à l'intégration complète des drones.» Lors de la formation du groupe de travail sur les drones de Transports Canada, en 2006, l'objectif était d'en arriver à une intégration complète en 2012. Cette échéance a été repoussée, mais les autorités aériennes américaines (FAA) viennent d'avoir un mandat politique du Congrès américain d'avoir une intégration en 2015. Le Canada a presque autant de certificats de drones que les États-Unis. Mais aucun des deux pays ne révèle quelle proportion de ces drones sont opérationnels. Transports Canada, par exemple, indique que l'un des certificats vise l'utilisation de drones pour la «publicité» soit remplacer les avions traînant une banderole derrière eux ; mais il est impossible de savoir s'il s'agit d'un projet de recherche ou d'une entreprise commerciale déjà existante. Les drones de CAE testés à Alma serviront à la surveillance des installations hydroélectriques et des incendies de forêt et à la détection de ressources naturelles. Selon l'organisme Systèmes télécommandés Canada, groupe professionnel du domaine, aucun corps policier québécois n'utilise de drone. «Nous nous en servons pour surveiller les grands accidents et catastrophes», explique Dave Cross, de la police régionale de Halton, en banlieue de Toronto. «Par exemple, nous nous en sommes servis pendant un déraillement de train. Nous les utilisons aussi pour l'analyse de certaines scènes de crime ou d'accident. Quand nous découvrons un corps dans un champ, nous faisons des photos aériennes avant que nos techniciens y aillent pour recueillir des indices sur le terrain, afin de limiter la contamination de la scène. Dans les accidents routiers importants, nous nous en servons aussi pour accélérer l'analyse et ainsi rouvrir la route plus rapidement.» Les drones de la police de Halton ne sont toutefois pas utilisés pour la surveillance dans le cadre d'enquêtes. Cette perspective alarme plusieurs défenseurs des droits civils aux États-Unis, qui envisagent un monde où des drones surveillent les allées et venues de tous en tout temps. Certains ont ainsi avancé que des drones pourraient surveiller toutes les voitures sur la route pour détecter si elles font des excès de vitesse, ce qui permettrait de coincer tous les contrevenants, sans exception.   Source: http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201204/28/01-4520001-1000-drones-peuvent-voler-au-canada.php ‍

  • CAE et Aeronautics amorcent les vols au Centre d'excellence des drones à Alma

    11 avril 2012

    CAE et Aeronautics amorcent les vols au Centre d'excellence des drones à Alma

    Le projet de recherche et développement vise à démontrer l’utilisation du drone dans le cadre d’applications civiles Montréal, le 11 avril 2012 – (NYSE : CAE; TSX : CAE) – CAE et Aeronautics ont annoncé aujourd’hui que les premiers vols du drone Miskam ont été effectués avec succès au cours des dernières semaines au Centre d’excellence des drones situé à l’aéroport d’Alma, au Québec (Canada). Les vols de démonstration représentent la première phase d’un projet de recherche et développement (R-D) visant à démontrer l’utilisation des drones dans le cadre d’applications civiles comme l’inspection à distance des pipelines et des installations hydroélectriques, la surveillance des feux de forêt, l’observation des ressources naturelles essentielles, l’évaluation des catastrophes naturelles et une série d’autres applications. CAE et Aeronautics ont signé un accord de partenariat l’an dernier pour lancer ce qui est maintenant connu sous le nom de Projet Miskam. Pendant une série de vols de préparation au cours des dernières semaines, Aeronautics a exploité le drone Miskam aux abords de l’aéroport d’Alma. L’utilisation du drone Miskam dans l’espace aérien est effectuée sous la supervision de Transports Canada, NAV CANADA et de la 3e Escadre Bagotville. Transports Canada a émis à Aeronautics et à CAE un certificat d'opérations aériennes spécialisées l’an dernier pour qu’ils puissent amorcer les vols de démonstration au Centre d’excellence des drones à Alma. « Les premiers vols d’essai réussis du drone Miskam constituent une étape importante pour le projet, la première d’une longue série d’étapes importantes », a déclaré Pietro D'Ulisse, vice-président et chef de division – Canada à CAE. « Tout comme l’utilisation de la simulation au niveau de la formation, l’utilisation des systèmes sans pilote pour diverses applications civiles pourrait permettre d’augmenter la sécurité et l’efficacité, et de réaliser des économies. Nous espérons continuer à collaborer étroitement avec Aeronautics, les organismes de réglementation et d’éventuels clients à mesure que nous faisons la démonstration de ces capacités. » Le drone Miskam est une version canadienne du Dominator XP d’Aeronautics. Ce drone MALE (moyenne altitude et longue endurance) repose sur un avion bimoteur Diamond DA-42 qui a cumulé plus d’un demi-million d’heures de vol, ce qui fait de lui l’un des drones les plus fiables et les plus sécuritaires au monde. Le drone Miskam peut couvrir un grand rayon d’action, voler jusqu’à 24 heures, et peut transporter une importante charge lorsqu’il est en vol. Équipé d’une série de capteurs adaptés aux exigences des marchés civils, de la sécurité intérieure et de la défense, le drone Miskam servira à démontrer divers services. CAE tire parti de ses technologies de modélisation et de simulation de même que de ses capacités de soutien en service pour développer une gamme complète de services télécommandés de renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR). L’énorme quantité de renseignements qui peuvent être recueillis par les capteurs du drone Miskam peut être rassemblée dans un environnement synthétique fondé sur la simulation et ensuite être utilisés pour appuyer une prise de décision fondée sur des renseignements intégrés. « Nous sommes très heureux de travailler en étroite collaboration avec CAE et l’ensemble de l’équipe au Canada pour présenter nos capacités dans le cadre du projet Miskam », a déclaré Avi Leumi, chef de la direction d’Aeronautics. « Étant donné que les éventuels clients et le public en général commencent à comprendre les énormes avantages de ces appareils, nous prévoyons que l’utilisation des drones sera de plus en plus répandue. » À propos de CAE  CAE est un chef de file mondial en modélisation, simulation et formation pour les secteurs de l’aviation civile et de la défense. La société compte plus de 7 500 employés dans plus de 100 sites et centres de formation répartis dans plus de 25 pays. Par l’entremise de son réseau mondial regroupant 34 centres de formation civile, militaire et sur hélicoptère, la société forme plus de 80 000 membres d’équipage chaque année. Les activités de CAE sont diversifiées, allant de la vente de produits de simulation à la prestation de services complets comme les services de formation, les services aéronautiques, les services professionnels et le soutien en service. La société applique son savoir-faire en simulation et son expérience opérationnelle afin d’aider ses clients à renforcer la sécurité, à améliorer l’efficacité, à demeurer prêts pour leurs missions et à résoudre des problèmes complexes. CAE tire maintenant parti de ses capacités dans le domaine de la simulation pour les transposer dans de nouveaux marchés, comme les soins de santé et les mines. www.cae.com À propos d’Aeronautics Aeronautics Ltd. est l’une des plus importantes sociétés dans le domaine de la défense en Israël, et un chef de file mondial dans le domaine des systèmes aériens sans pilote. Avec des technologies clés dans les domaines du C4I, de la navigation, des communications et de l’électro-optique, Aeronautics offre à ses clients une gamme complète de drones perfectionnés. www.aeronautics-sys.com Source: http://www.cae.com/fr/search/details.ashx?lng=French&location=InvestorsNR&showEvents=False&count=2&id=1420&year=0 ‍

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