28 avril 2012 | Local, Sûreté, Sécurité

1000 drones peuvent voler au Canada

Un millier. C'est le nombre de drones qui ont l'autorisation de voler au pays, selon Transports Canada. Parmi les 293 organismes ayant le droit de s'en servir, on retrouve la GRC et quatre corps policiers de l'Ontario et de l'ouest du pays.

«On a pour le moment une autorisation limitée à l'espace aérien visible de l'aéroport, mais nous sommes en négociation pour pouvoir utiliser l'espace aérien du ministère de la Défense à Bagotville», explique Marc Moffatt, gestionnaire de la R&D au Centre d'excellence sur les drones de l'aéroport d'Alma, qui vient de commencer des vols pour la sécurité aéronautique CAE, fabricant de drones. «Transport Canada travaille à l'intégration complète des drones.»

Lors de la formation du groupe de travail sur les drones de Transports Canada, en 2006, l'objectif était d'en arriver à une intégration complète en 2012. Cette échéance a été repoussée, mais les autorités aériennes américaines (FAA) viennent d'avoir un mandat politique du Congrès américain d'avoir une intégration en 2015.

Le Canada a presque autant de certificats de drones que les États-Unis. Mais aucun des deux pays ne révèle quelle proportion de ces drones sont opérationnels. Transports Canada, par exemple, indique que l'un des certificats vise l'utilisation de drones pour la «publicité» soit remplacer les avions traînant une banderole derrière eux ; mais il est impossible de savoir s'il s'agit d'un projet de recherche ou d'une entreprise commerciale déjà existante.

Les drones de CAE testés à Alma serviront à la surveillance des installations hydroélectriques et des incendies de forêt et à la détection de ressources naturelles. Selon l'organisme Systèmes télécommandés Canada, groupe professionnel du domaine, aucun corps policier québécois n'utilise de drone.

«Nous nous en servons pour surveiller les grands accidents et catastrophes», explique Dave Cross, de la police régionale de Halton, en banlieue de Toronto. «Par exemple, nous nous en sommes servis pendant un déraillement de train. Nous les utilisons aussi pour l'analyse de certaines scènes de crime ou d'accident. Quand nous découvrons un corps dans un champ, nous faisons des photos aériennes avant que nos techniciens y aillent pour recueillir des indices sur le terrain, afin de limiter la contamination de la scène. Dans les accidents routiers importants, nous nous en servons aussi pour accélérer l'analyse et ainsi rouvrir la route plus rapidement.»

Les drones de la police de Halton ne sont toutefois pas utilisés pour la surveillance dans le cadre d'enquêtes. Cette perspective alarme plusieurs défenseurs des droits civils aux États-Unis, qui envisagent un monde où des drones surveillent les allées et venues de tous en tout temps. Certains ont ainsi avancé que des drones pourraient surveiller toutes les voitures sur la route pour détecter si elles font des excès de vitesse, ce qui permettrait de coincer tous les contrevenants, sans exception.

 

Source:

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201204/28/01-4520001-1000-drones-peuvent-voler-au-canada.php

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