22 avril 2013 | Local, Secteur Urbain, Secteur Industriel, Secteur Agricole

Conférence de presse sur la compétition étudiante canadienne de drones

Conférence de presse sur la compétition étudiante canadienne de drones

Alma, Québec - le 22 avril 2013 – Le conseil municipal de la Ville d’Alma, les dirigeants de Systèmes Télécommandés Canada, de l’Aéroport d’Alma et du Centre d’excellence sur les drones sont heureux de vous inviter à la Compétition étudiante canadienne de drones. 

Une centaine d’étudiants de partout au Canada prendront d’assaut l’aéroport du 3 au 5 mai prochains. À leur arrivée, les étudiants devront faire voler leur appareil qu’ils auront bâti de leurs propres mains à partir de systèmes de contrôle situés au sol. Ils seront mis au défi de détecter diverses cibles placées sur le site  et de décoder celles-ci. Le Colonel Paul Prévost, Commandant des 2e et 3e escadres de Bagotville, a généreusement accepté la présidence d’honneur de l’événement.

La cinquième édition de la compétition étudiante sera ouverte pour la toute première fois au public. Les personnes désireuses d’en apprendre davantage sur le monde fascinant de l’aéronautique pourront se rendre sur place le samedi 4 mai et le dimanche 5 mai de 9h00-17h00. Tout au long de ces deux journées, vous pourrez syntoniser votre radio aux stations de RNC Média, Planète et RadioX, pour entendre des capsules sur la compétition. L’entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins et de 3$ pour les personnes de 12 ans et plus.

Pour les visiteurs, une cantine mobile sera sur place ainsi que des jeux gonflables pour les enfants. Un moment fort des activités sera un survol de CF-18 le samedi midi. Plusieurs kiosques et de nombreux appareils statiques seront en démonstration. Divers drones pourront être observés de plus près, dont le drone MISKAM qui vole à Alma depuis plus d’un an déjà. Des entreprises viendront aussi présenter leurs services.

« Nous sommes gracieusement accueillis cette année par le Centre d’excellence sur les drones et la Ville d'Alma. L'événement 2013 est en voie de devenir notre meilleure compétition à ce jour et nous nous réjouissons d'avance de la réussite de l’événement. Le succès continu de notre compétition  étudiante est le résultat direct du soutien continu de nos commanditaires et de la ville hôte » déclare M. Paul Drover, directeur exécutif d’USC.

« La Ville d’Alma est fière d’accueillir la compétition étudiante de drones. Cet événement est ouvert au public pour la première fois au Canada. C’est toute la région du Saguenay-Lac-St-Jean qui en profitera » ajoute le Maire d’Alma M. Marc Asselin. « Le Centre d’excellence sur les drones continue d’évoluer et avec la tenue de la compétition, prouve son leadership  dans le développement des drones aux niveaux national et international » a pour sa part déclaré M. Pascal Pilote, président du CED.

Le Centre d’excellence sur les drones a recruté près de 60 bénévoles de la région pour mener à bien la réalisation de cet événement d’envergure qui attirera des entreprises et des commanditaires nationaux. Ceux-ci, ainsi que tous les étudiants, leurs accompagnateurs et le comité organisateur seront hébergés à Alma durant leur séjour. De plus, de nombreuses entreprises locales ont généreusement accepté notre invitation à participer à l’événement en tant que commanditaire. Elles pourront profiter d’une visibilité des plus intéressantes lors de la compétition. D’importantes retombées économiques pour la ville d’Alma sont à prévoir.

La Compétition canadienne de drones

Unmanned Systems Canada –  Systèmes Télécommandés Canada (USC-STC) organise la compétition depuis 2007. L’objectif principal visé par les organisateurs est de promouvoir et de développer l'expertise et l'expérience canadiennes dans les technologies de systèmes sans pilote aux niveaux collégial et universitaire.

Le Centre d’excellence sur les drones (CED) a pour mission de développer un centre international d’expertises et d’innovations en conception, application et exploitation de drones. La tenue de la compétition sur le site de ses installations est une occasion unique pour le CED de promouvoir ses services et son expertise et une occasion à ne pas manquer pour démystifier le domaine des drones pour les visiteurs.

Sur le même sujet

  • Drones: l'industrie québécoise veut monter à bord

    3 août 2012

    Drones: l'industrie québécoise veut monter à bord

    (Montréal) Les drones sont promis à un bel avenir. Dans le secteur militaire, l'utilisation de ces appareils sans pilote est déjà en forte croissance. Dans le secteur civil, il leur faudra encore franchir quelques obstacles pour prendre toute la place qui pourrait leur revenir. L'industrie aéronautique québécoise entend bien participer aux deux secteurs. Un drôle d'oiseau a pris son envol à Alma ce printemps, un grand oiseau blanc portant une étrange huppe. Plus bizarre encore, une pellicule dissimulait son regard. Cet oiseau, le Miskam, semblait cependant savoir exactement où il allait. Rien d'étonnant, il était contrôlé à distance. Le Miskam (un mot innu qui veut dire «trouver») est un drone qui a effectué une série de vols au Centre d'excellence des drones (CED), à l'aéroport d'Alma, en vertu d'un programme élaboré par CAE et la société israélienne Aeronautics. «C'est un projet pilote qui permettra de démontrer les applications commerciales des drones», indique Martin Daigle, gestionnaire du projet Miskam chez CAE. Le marché commercial des drones est encore relativement petit. «C'est un marché en devenir, très prometteur», fait toutefois valoir M. Daigle. Les drones permettent d'accomplir des missions très longues, beaucoup trop longues pour un équipage humain. On parle notamment de vols de plus de 24 heures. Ils permettent aussi d'exécuter des tâches redondantes, monotones, comme de surveiller systématiquement un grand territoire sans cligner des yeux, sans céder à la somnolence. Les applications potentielles sont nombreuses: le soutien aux combats contre les incendies de forêt, l'inspection des infrastructures majeures, comme les pipelines, le suivi des changements climatiques, comme l'état des glaces, etc.. Prudence Au Québec, les clients potentiels sont encore prudents par rapport aux drones. «Nous n'utilisons pas ce type de technologie à ce moment-ci, mais nous regardons si ça peut être pertinent pour certaines de nos opérations, comme l'inspection de nos barrages et de nos lignes de transport, déclare un porte-parole d'Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty. Nous essayons de voir ses avantages, son potentiel, mais c'est sûr que c'est une technologie qui semble intéressante.» À la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), on prévoit faire des essais avec un drone à l'issue d'un combat contre un incendie de forêt. Il s'agira de voir si tous les foyers sont bien éteints. «Nous voulons faire voler un drone de nuit, équipé d'un système de thermovision, pour voir s'il reste des points chauds», explique une porte-parole de la SOPFEU, Eloïse Richard. À l'heure actuelle, ce sont des employés de la SOPFEU qui font ce travail, au petit matin, à bord d'un hélicoptère. Il n'est pas question pour l'instant d'utiliser un drone pour combattre les incendies. «Pour les feux, nous aimons l'oeil du pilote, note Mme Richard. Le pilote est capable de nous décrire l'intensité du feu, sa distance.» Du côté du ministère québécois des Ressources naturelles et de la Faune, on s'intéresse moins aux drones, même si les secteurs du territoire et des forêts ont parfois recours à des opérations aériennes, comme faire des relevés. Nicolas Bégin, porte-parole du ministère, indique que le secteur du territoire ne prévoit pas analyser cette technologie prochainement. «Du côté de Forêt Québec, on n'utilise pas d'appareils de cette nature pour les relevés et suivis, déclare-t-il. Il pourrait cependant y avoir un certain intérêt dans un avenir encore difficile à déterminer.» Le Miskam est la version canadienne du drone d'Aeronautics, le Dominator XP, de type MALE (moyenne altitude et longue endurance). Il s'agit en fait d'un avion bimoteur de Diamond modifié et équipé de capteurs. CAE a demandé à une entreprise de Trois-Rivières, Aviatech Services techniques, de faire les travaux d'ingénierie nécessaires pour installer un certain nombre de ces capteurs. Aviatech est spécialisée notamment dans l'intégration de systèmes et dans la conversion d'avions et d'hélicoptères pour des missions spécifiques. «Dans notre travail, il n'y a pas une grande différence entre les appareils avec pilote et les drones, affirme le directeur du développement des affaires d'Aviatech, Normand Landry. La grande différence, c'est que dans le cas d'un drone, il n'y a personne à bord pour voir comment les appareils modifiés vont réagir. Mais il faut respecter les mêmes règles en termes d'aérodynamisme et de structures.» De son côté, CAE fait appel à son expertise en modélisation et en simulation, donc en un environnement synthétique, pour faire l'interprétation des données obtenues par les capteurs. «Il y a des capteurs de plusieurs types, il y a donc un peu une surcharge d'information, explique Martin Daigle. Le but, c'est d'utiliser nos technologies pour combiner tout ça, pour simplifier, pour rendre cela adaptable pour des clients spécifiques.» Il y a toutefois un élément qui ralentit l'utilisation des drones à des fins commerciales au Canada: leur intégration au trafic aérien régulier. À l'heure actuelle, un drone ne peut voler que s'il obtient un certificat d'opérations aériennes spécialisées. Le Miskam a obtenu un tel certificat, mais il s'agit d'un processus plutôt long et compliqué. Transports Canada, la Federation Aviation Administration (FAA) des États-Unis et d'autres organismes de certification sont présentement en train d'étudier une façon d'intégrer les drones. «Nous avons plusieurs séries de clients qui attendent l'autorisation d'avoir recours à des services de type drone», indique M. Daigle. L'intégration des drones n'est cependant pas pour demain, à en croire Normand Landry. «Il y en a encore pour quelques années», laisse-t-il tomber. En attendant, le CED d'Alma veut générer de l'intérêt au sujet de ces appareils sans pilote. Le CED s'est lancé dans l'aventure des drones il y a quelques années. «Nous voulions faire rouler l'économie dans la région, diversifier la base d'emploi, raconte Marc Moffat, gestionnaire de la recherche et du développement pour le CED d'Alma. Ce que nous offrons, ce sont des services pour l'opération de drones à Alma.» Grâce à une entente avec la base des Forces canadiennes de Bagotville, les drones peuvent avoir accès à l'espace aérien de la base, un espace énorme qui s'étale jusqu'au nord du lac Saint-Jean. «Selon les ententes avec Transports Canada et NAV Canada, il faut éviter les villes et les villages», indique M. Moffat. Le projet Miskam a déjà des retombées intéressantes dans la région, avec la présence des équipes de CAE et d'Aviatech. «Pour l'instant, nous avons un seul drone, mais nous sommes à la recherche d'autres opérateurs», déclare M. Moffat. Définition: Selon le Petit Robert, un drone est un petit avion de surveillance, télécommandé ou programmé. Le mot provient d'un terme anglais qui signifie «faux bourdon». http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201208/03/01-4561947-drones-lindustrie-quebecoise-veut-monter-a-bord.php

  • Avec l’arrivée d’AMS (Reactis Le Groupe) et Éckinox Média, le CED atteint le cap des 20 membres

    19 mars 2015

    Avec l’arrivée d’AMS (Reactis Le Groupe) et Éckinox Média, le CED atteint le cap des 20 membres

    Alma, le 19 mars 2015 – L’équipe du Centre d’excellence sur les drones (CED) est fière de vous annoncer l’adhésion de deux nouveaux membres en ce début 2015. ‍ REACTIS Le Groupe - AIRCRAFT MAINTENANCE SYSTEMS AMS AMS est une société québécoise basée à Montréal et à Saint-Félicien, qui fournit une suite logicielle dans le domaine de l’aéronautique. Le cœur de cette suite est une solution complète pour assurer la maintenance en garantissant le plus haut niveau de suivi et de qualité. Répondant aux normes et standards de cette industrie de pointe. Plus précisément cette suite supporte les opérations de maintenance et les flux logistiques associés. Les clients pouvant être des exploitants d’aéronefs, des centres de maintenance, des MRO ou encore des manufacturiers. Acquise par la société française REACTIS Le Groupe en 2014, AMS a pu accroitre considérablement son réseau de clients et d’experts IT. AMS a plus de 300 clients à travers le monde. « Pour Reactis, l’adhésion au CED permettra de percer le marché extrêmement prometteur de l’industrie du drone dans ses besoins logiciels,» affirme M. Fabrice Bouchaud, CEO de AMS en ajoutant : « Tout comme une compagnie aérienne, les opérateurs ou fabricants de systèmes de drones devraient bénéficier des systèmes logiciels tels que ceux offerts par AMS-Reactis Le Groupe. Le Centre d’excellence sur les drones est une référence en la matière au pays voire à l’international et il devenait prioritaire pour nous d’adhérer à cette communauté». http://www.aircraftms.com/   ÉCKINOX MÉDIA Eckinox Média est plus qu'une agence de communication, c'est une gamme complète de services indispensables pour l'entreprise : design d'image de marque, graphisme, stratégie marketing, développement de sites Web, de logiciels et d'applications, rédaction et traduction, tournage et montage vidéo; bref, toujours un pas d'avance sur les normes et tendances. Fidèle à cette philosophie, Eckinox Média élargit sa gamme de services avec des vues aériennes spectaculaires prises par drones pour la production vidéo et photo corporative. «Il y a de nombreuses exigences à connaître et à respecter pour utiliser un drone de façon sécuritaire, conforme et commerciale. L’expertise du CED m’a convaincu que la façon logique et rentable d’arriver à ajouter un drone dans mon offre de services était de joindre les rangs du Centre», affirme Jean-François Tremblay, directeur général d’Éckinox Média. http://www.eckinoxmedia.com/ Le président du Centre d’excellence sur les drones, M. Pascal Pilote est heureux d’annoncer cette nouvelle : «L’adhésion de ces deux nouveaux membres nous permettrons d’élargir nos champs de compétences, ces entreprises amèneront certainement de nouvelles expertises au CED qui seront bénéfiques à nos membres déjà existant.»

  • Marc Moffatt nommé directeur général du CED

    24 juillet 2014

    Marc Moffatt nommé directeur général du CED

    Publié le 24 juillet 2014 Sylvain Duchesne, directeur régional à la Banque Nationale, et Marc-André Doyon, directeur général du Centre d'innovation sur la nutrition et les aliments du Québec, deviendront respectivement les nouveaux directeurs général et du développement de la ville d'Alma. Les élus ont précipité, hier matin, ces deux nominations dans une séance publique qui s'est déroulée à l'abri de bien des regards. En effet, la convocation pour cette assemblée a été envoyée environ 20 minutes avant sa tenue. La semaine dernière, la direction des communications de la ville avait pourtant confirmé qu'une de ces décisions allait être entérinée le 4 août prochain, en séance du conseil. Joint hier, le maire d'Alma a admis que la séance extraordinaire d'hier matin a été organisée à la dernière minute. On se devait d'annoncer rapidement ces nominations avant que la machine à rumeurs ne s'emballe. Les gens qui ont été choisis ont un emploi en ce moment. On voulait donc éviter la spéculation. D'ailleurs, lors des rencontres avec les candidats, on leur offrait de sortir par la porte arrière. Car on le sait, dans une ville comme la nôtre, les informations peuvent circuler très vite», pointe Marc Asselin, qui est sorti de ses vacances pour officialiser ces nominations. Sylvain Duchesne occupe le poste de directeur bancaire régional pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord depuis novembre 2012. Il détient un baccalauréat en mathématiques actuarielles de l'Université de Montréal. M. Duchesne remplacera Guy Simard qui est à l'emploi de la municipalité depuis plus de 35 ans. Ce dernier prendra sa retraite à la fin de l'année 2014 et consacrera les prochains mois à la formation de son remplaçant. Quant à la direction du développement, Marc-André Doyon entrera en poste au début du mois de septembre. Il possède plus de 18 ans d'expérience, dont 13 ans en gestion d'organismes publics ou parapublics. Il est notamment détenteur d'une maîtrise en administration des affaires de l'Université du Québec à Montréal. Le poste est libre depuis le départ d'Éric Dufour, maintenant attaché politique du premier ministre Philippe Couillard. Ce sont des gens très compétents. M. Duchesne connaît notre structure. Il est d'ailleurs consultant externe sur le comité des fonds de pension à la ville. M. Doyon connaît bien les rouages des gouvernements supérieurs. Ce qui sera utile dans nos demandes à Québec et Ottawa», laisse entendre le maire d'Alma. Centre d'excellence sur les drones Lors de la séance d'hier, le conseil municipal a également nommé Marc Moffatt à titre de directeur général du Centre d'excellence sur les drones (CED). Ce dernier était déjà à l'emploi en tant que gestionnaires du CED depuis 2012. Mais maintenant, son salaire sera pigé à même le budget de la ville. Il devra prioriser le centre d'excellence des drones. Mais il pourra également répondre à des demandes de la ville. On a des dossiers qui sont de plus en plus complexes et qui nécessitent une expertise particulière. Cette nomination permet d'élargir son mandat et de garantir un support constant à la ville, explique le maire d'Alma. La ville payait déjà en quelque sorte le salaire de M. Moffatt, étant donné que l'aéroport d'Alma est soutenu par la municipalité. Cette nomination engendra toutefois des coûts supplémentaires, en raison de nouveaux bénéfices marginaux.

Toutes les nouvelles